Page 45 - la_conduite_du_rucher
P. 45
MARS 29
ou. chapiteau, puis la couverture des cadres (coussins,
paillasson, toile, piqué, planchettes, etc.). Mes ruches
ont pour couverture un coussin de balle d’avoine enca
dré et sous ce coussin une toile peinte ou cirée (ou de
la grosse toile de chanvre sans enduit) qui, pouvant
être repliée sur elle-même, permet de ne découvrir la
ruche que partiellement et successivement. Quelques
apiculteurs l’enlèvent en automne, mais on peut la
laisser tout l’hiver sans inconvénient lorsqu’elle n’esc
ni cirée ni peinte, ou sinon la replier partiellement
de chaque côté, de façon à ce qu’elle ne recouvre que
5 à 6 rayons au centre.
L’aspect de la ruche découverte en dit déjà beau
coup ; on voit le groupe des abeilles, sa position, sa
force, et l’on apprend vite à connaître, par le genre
de bruit que font les abeilles, si la colonie est dans
un état normal.
Pour sortir un rayon, on écarte préalablement en
haut les cadres voisins de celui qu’on veut examiner,
car il ne faut pas qu’il y ait frottement ni contact.
Pour faire une revue complète, on éloigne une parti
tion d’un espace, ce qui donne la place nécessaire
pour sortir le premier rayon sans frottement ; ce pre
mier rayon visité prend la place qu’occupait la parti
tion ; le second visité prend la place du premier et,
à la fin de la visite, la seconde partition prend la place
du dernier cadre. De cette façon, tous les rayons sont
successivement passés en revue sans être maniés plus
d’une fois.
Afin d’éviter que, pendant la visite, les abeilles ne
sortent entre les rayons déjà passés en revue, on peut
recouvrir ceux-ci d’une planchette ou d’une toile quel
conque.
Plus tard dans la saison, lorsque la ruche est entiè
rement garnie de rayons, on entrepose dans une caisse