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288 RUCHE BURKI-JEKER ET PAVILLONS
été. Dans celui de M. Jeker, dont je donne une vue
(fig. 97), la seconde porte intérieure a son panneau d’en
haut remplacé par un treillis métallique et reste seule
fermée pendant la saison chaude. Au sommet du pla­
fond est une lucarne par laquelle on peut aussi donner
de l’air ou faire sortir les abeilles qui se trouvent en­
core dans la pièce après une opération.
Depuis que la vue du pavillon de M. le curé Jeker
a été prise, son propriétaire a changé de paroisse ; le
pavillon a été démonté, puis transporté à Olten et
remonté. Maintenant il est entièrement recouvert de
vigne vierge, ce qui est d’un très bon effet à l’œil et
rend la demeure des abeilles beaucoup plus fraîche en
été. Chaque année, les rameaux de la vigne autour des
entrées des ruches sont taillés ou attachés de façon à
ne pas intercepter le vol des abeilles1.
Les ruches se trouvent très bien d’être placées sous
des tonnelles et protégées des ardeurs du soleil par des
arbustes grimpants à feuilles caduques.
M. Woiblet, à Sauges, a construit, pour abriter ses
ruches à plafond mobile, un grand hangar entouré d’un
treillage en bois sur lequel il conduit de la vigne.

J Plus tard, ce rucher a été de nouveau démonté et transporté
à Soi’ure chez le frère de M. Jeker, la santé de ce dernier ne lui
permettant plus de soigner un si grand nombre de ruches.