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BUCHE BURKI-.TEKEB ET PAVILLONS 287
sont formées par les ruches groupées sur quatre ou
six de front et le centre est réservé au laboratoire,
dont la double porte d’entrée se place avec des ar­
moires dans la quatrième aile regardant le nord. Deux
étroites fenêtres sont logées de chaque côté de l’aile
opposée à la porte, aux angles qu’elle forme avec ses
voisines.
Pour expulser les abeilles qui se sont répandues dans
l’intérieur du pavillon pendant une opération, on fait
les fenêtres à châssis pivotants, ou bien on a recours
à une ingénieuse disposition de lames de verre inven­
tée par M. Theiler, de Zoug. En bas de la vitre de la
fenêtre il est ménagé un espace de 10 à 15 mm. pour
le passage des abeilles. En face de cette ouverture et
en dehors se trouve un assemblage de six lames de
verre de 100 à 120 mm. de hauteur, maintenues par
des planchettes à différentes inclinaisons. Les abeilles
qui volent de l’intérieur contre la fenêtre finissent par
s’échapper par l’ouverture du bas, mais celles du
dehors, trompées par la disposition des lames, ne
réussissent pas à entrer.
Le plan ci-dessous, fig. 98, indique la façon dont
sont placés les trous de vol
T T
dans une aile de quatre ru­
ches de front. T T
Les parois extérieures du
pavillon et le plafond des
ruches supérieures sont for­ 1 2 3 4
tement doublés (100 mm.);
l’intervalle entre la paroi P P P P
et son revêtement est Fig, 98. —-- T trous de vol. P portes
garni de paille, de mousse, de laine de bois ou de sco­
ries, etc.
Le laboratoire doit être muni de bons ventilateurs,
car le défaut du pavillon est d’être un peu chaud ei?