Page 302 - la_conduite_du_rucher
P. 302

RUCHE BURKI-JEKER ET PAVILLONS     285
          on peut s’en passer. Il est très commode lors du pré­
          lèvement du miel, pour y faire tomber les abeilles que
          l’on brosse des rayons. Sa largeur correspond à celle
          de la ruche ; on le fixe contre celle-ci, de manière à ce
          qu’il touche le plancher.

            Le trou de vol ou entrée est une ouverturedel50mm.
          de longueur sur 15 de hauteur, pratiquée au bas de la
          paroi opposée à la porte ou de l’une des parois laté­
          rales vers l’extrémité opposée à la porte. Cette ouver­
          ture est diminuée à volonté au moyen d’une plaque de
          zinc de 200 mm. sur 30 environ, maintenue au-dessus
          par deux pitons. Elle est percée verticalement de deux
          ouvertures allongées par lesquelles passent les pitons.
          Deux lames de 20 mm. sur 100, engagées sous la pla­
          que et manœuvrant horizontalement, complètent la
          fermeture.

            La planchette d’entrée se compose de deux pièces :
          une, de 280 mm. sur 40, est clouée contre la paroi de la
          ruche au niveau de son plancher ; l’autre, de 250 mm.
          de côté environ, est reliée à la première au moyen de
          deux charnières qui permettent de la relever en hiver
          contre la paroi de la ruche. La surface des deux pièces
          est légèrement inclinée en avant.

            Pavillons. — Les ruches du type Burki doivent tou ­
          jours êtres assemblées en nombre pair, de façon à ce
          que les familles hivernent deux à deux contre une
          paroi mitoyenne commune (voir Septembre-Octobre,
          la note page 151 et Ruche-Dadant, Ruches accouplées),
          et Jes portes des ruches doivent donner dans un local
          fermé. Si on les employait isolées ou en plein air, non
         seulement elles perdraient les avantages qui leur sont
   297   298   299   300   301   302   303   304   305   306   307