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170 NOVEMBRE, DÉCEMBRE, JANVIER ET FÉVRIER
               les noisetiers, les aulnes, les saules-marsault, les tussi­
               lages, etc., en fournissent suffisamment ; mais il n’en
               est pas de même partout et lorsqu’il ne s’en trouve
               pas à proximité ou si la bise se fait trop sentir, il est
               bon de mettre devant le rucher, sous un abri, des
               rayons sur lesquels on répand de la farine de pois ou
               de blé et qu’on amorce au moyen d’une goutte de
               miel pour attirer l’attention des abeilles.
                 L’eau est très nécessaire à portée, et pour épargner
               aux abeilles des courses dangereuses, il doit y avoir
               dans tout rucher bien tenu une auge contenant de
               l’eau très légèrement salée sur laquelle on met, pour
               empêcher les abeilles de se noyer, un flotteur suppor­
               tant de la mousse d’eau ou du cresson, ou simplement
               des bouchons de liège ; ou bien on dispose un tonneau
               dont l’eau suinte par une très légère' fissure pour
               découler sur un plan incliné recouvert de mousse.
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