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NOVEMBRE, DÉCEMBRE, JANVIER ET FÉVRIER 169
On fait bien de se pourvoir d’une ou deux ruches de
rechange, pour y transvaser, en bonne saison, le
contenu de celles qili demandent à être réparées ou
nettoyées, ainsi que de quelques plateaux surnumé
raires, qui facilitent les travaux de nettoyage lors de la
première inspection du printemps.
Heures de loisir. — Dans les longues soirées d’hiver,
l’apiculteur trouvera le temps de consulter les bons
auteurs, de relire la Revue internationale, de préparer
son plan de campagne, etc. Et même, s’il a déjà quel
que expérience, il préparera pour sa société ou son
journal un petit résumé clair et précis des observa
tions intéressantes qu’il a pu avoir l’occasion de faire.
Personne ne devrait oublier que l’ensemble des con
naissances que nous possédons en commun aujour
d’hui est le résultat des études, des expériences, des
découvertes d’un grand nombre d’apiculteurs et de
savants de tous les pays, et que dans notre profession
chacun peut enrichir le trésor commun soit en divul
guant des observations nouvelles, soit en contrôlant
celles qui n’ont pas encore été suffisamment vérifiées
ou confirmées par l’expérience. Notre science, toute
moderne, marche à grands pas, mais il reste encore
bien des problèmes à résoudre et des progrès à réaliser.
Pollen et eau salée. — Dans la seconde quinzaine de
février, pour peu que le temps le permette, les sorties
des abeilles deviennent plus fréquentes ; les pour
voyeuses profitent de toutes les journées un peu
chaudes pour aller au pollen et à l’eau. C’est le momen t
de veiller à ce que ces deux éléments, qui entrent avec
le miel dans la confection de la bouillie administrée
aux larves, soient à la portée des abeilles. Dans ma
localité, les Heurs à pollen abondent généralement ;