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CONCLUSION 173
Dans un chapitre spécial, je donne la description de
quelques modèles de ruches adaptés à des convenances,
des goûts et des besoins différents. Je ne prétends nul
lement que ce soient les seuls bons ni qu’ils ne soient
perfectibles, mais, parmi les très nombreux systèmes
que j’ai mis à l’épreuve, ce sont les types qui m’ont
donné les meilleures résultats et me paraissent réunir,
chacun dans son genre, les meilleures conditions, tant
au point de vue des abeilles qu’à celui de l’apiculteur.
Comme ce sont des inventions d’autrui et que je n’ai
d’intérêt personnel dans la vente d’aucune ruche ni
d’aucun instrument, ma recommandation est au moins,
désintéressée. Quand on fera mieux, j’espère être des
premiers à l’annoncer.
Je désire aussi mettre le lecteur en garde contre les
dires de certains auteurs affectant de professer qu’on
peut faire de bonne apiculture avec n’importe quel ou
tillage. C’est une bien fâcheuse notion à inculquer à un
débutant et le devoir de ceux qui veulent propager la
culture des abeilles est, au contraire, de mettre entre
les mains des novices les modèles les plus conformes
aux principes généralement admis et les plus propres
à leur épargner les fausses manœuvres et les insuccès.
Pour mon usage, je préfère les ruches à plancher et
à plafond mobiles, mais je reconnais que les modèles
adaptés au système des pavillons présentent des avan
tages dans les climats très froids ou entre les mains
d’apiculteurs ne disposant que d’un emplacement res
treint pour loger leurs ruches; Seules les grandes
ruches m’ont donné de bons résultats dans mes divers
ruchers. Quand à la forme des cadres, je n’ai pas encore
pu trouver que l’un des systèmes fût supérieur à l’autre
au point de vue de la production du miel à extraire ;
c’est-à-dire que les ruches horizontales à une seule
rangée de cadres hauts valent, pour le rendement,