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gées, parce qu'ils produisent dans leurs intestins des
accumulations de matières fécales dont elles 11e peu
vent se débarrasser. Aux Etats-Unis, où l’hivernage
présente de grandes difficultés, on extrait ces mauvais
miels pour les remplacer par des miels de printemps
ou du sirop. Bien certainement, les apiculteurs 11e s’as
treignent pas à ce travail important sans avoir de
bonnes raisons pour cela.
Pollen. — La ponte recommence dans les ruches en
hiver, avant que les abeilles puissent sortir, et le pol
len étant un des éléments de la nourriture des larves,
il faut veiller à ce qu’au moins l’un des rayons laissés
dans la ruche à l’automne en contienne une certaine
quantité.
llevue avant de nourrir.— Il va sans dire qu’avant de
compléter les provisions, on fait une revue complète
de la colonie ; les vivres existants sont évalués, les
rayons défectueux ou contenant des cellules-à mâles
sont retirés (voir Avril, Déplacement des rayons de cou
vain) et on s’assure de la présence de la reine. Une
colonie trouvée orpheline doit être réunie à sa voisine
la plus faible, à moins qu’on ait une reine de réserve
à lui donner (voir Mars, Réunions et Remplacement des
reines).
Soins spéciaux aux ruchettes. — Une population qui
n’occuperait pas quatre rayons en septembre devrait
être réunie à une autre, à moins qu’il ne s’agisse de
ruchettes contenant des reines de choix ou de réserve.
Dans ce cas, le mieux serait, à l’approche des froids
vers la fin d’octobre, de rentrer ces ruchettes dans un
local absolument obscur, sec et aéré, et de les y lais
ser dans la plus complète tranquillité jusqu’à fin mars.