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Les caisses seraient soulevées au-dessus de leurs pla­
teaux au moyen de cales, afin que l’air circule plus
librement, ou bien on aérerait par le haut en écartant
partiellement la toile ou les planchettes qui recou­
vrent les cadres. La mise en chambre des abeilles de­
vrait être faite le lendemain d’un beau jour pendant
lequel elles auraient pu sortir et se vider, et au prin­
temps les colonies devraient être reportées à la place
qu’elles occupaient- à l’automne. L’expérience a
démontré que pour l’hivernage des abeilles en local
clos, la température du local doit se rapprocher autant
que possible de 6 à 8°C. ; c’est par cette température
que les abeilles sont le plus calmes et consomment le
moins. Dans les contrées à hiver très rigoureux, com­
me les Etats-Unis du nord et le Canada, la majorité
des apiculteurs ont recours à ce mode d’hivernage
pour toutes leurs colonies et construisent dans ce but
des bâtiments spéciaux généralement en sous sol,
avec ventilateurs.
Il est cependant possible d’hiverner en plein air de
petites populations dont le groupe ne s’étend que sur
trois rayons, à condition de les loger dans des ruchettes
accolées de façon à se tenir au chaud les unes les autres..
Nous avons conservé ainsi jusqu’au printemps des
nucléus logés dans des Dadant divisées en trois com­
partiments et revêtues de paillassons cloués sur les
parois.

Dernières opérations. C’est au début d’octobre, au
plus tard, que les ruches sont mises en quartier d’hiver.
L’opération doit être faite avant l’arrivée des froids et
autant que possible par une bonne journée pendant
laquelle les abeilles puissent sortir.
Le mois précédent, il a déjà été pourvu aux provi­
sions et à la suppression des rayons superflus. Il reste