Page 149 - Terre Moderne
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D'autre  part  pour  faire  l'estimation  de  la  quantité
                    totale de fumier  produite par votre cheptel vous  pourrez
                    tabler sur les  chiffres  suivants  qui  représentent  le  poids
                    de fumier moyen par animal et par an :
                         Cheval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   10   Tonnes
                         Bœuf de travail  . . . . . . . . . . . . . .   10
                         Bœuf à l'engrais à l'étable  . . . . .  15
                         Vache laitière à l'étable .  . . . . . .   12
                         Ferme, bêtes à l'étable  . . . . . . . .   8
                         Moutons  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   0,5
                         Porc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   1,5
                         Parcage  des  moutons  :  Un  parcage  de  six  heures
                                                    2
                     (moyennant  au  maximum  I  m par mouton)  correspond
                     à une fumure de 10 à 15 .000 kilos.
                         Puisque votre  tracteur  doit  normalement  remplacer
                     des  animaux  d'attelage,  la  quantité  de  fumier  produite
                     sur  votre  exploitation  va  diminuer  si  vous  n'y  prenez
                     garde.
                          A  chaque  bête  de  trait  supprimée  par  le  tracteur
                     vous  devez substituer une bête de  rente  de poids égal et
                     bien entendu si  dans votre cas le nombre d'animaux était
                     déjà  insuffisant  par  rapport  à  la  surface  à  fumer  vous
                     devez  augmenter  votre  cheptel  en  conséquence.


     LA  PRÉPARATION  DU  FUMIER  DOIT  ETRE  L'OBJET  DE  TOUS  VOS  SOINS  :

                         Par son origine animale et végétale, par ses microbes,
                     le  fumier  est la  matière  organique  par excellence.
                          Dès  son  séjour  à  l'étable,  la  litière  imprégnée  de
                     l'urine  et  des  excréments  subit  les  premières  transfor-
                     mations qui se poursuivent ensuite sur le tas de fumier.
                          Il  faut  veiller  à  ce  que  ces  transformations  s 'effec-
                     tuent  sans  perte  ni  du  jus  de  purin,  ni  d'ammoniac ;

                     Quelques  précautions  sont  à  prendre :

                     -   ne  pas  laisser  séjourner  le  fumier  à  l'étable,  donc
                          l'enlever fréquemment,  si  possible chaque jour,
                     -   le  mettre  en  tas  bien  dressé  sur  une  plateforme  ou
                          dans  une  fosse  dont  le  fond  est  cimenté  et  imper-
                          méable,
                     -   bien  tasser  régulièrement  de  façon  à  chasser  l'air
                          et  à  permettre  la  fermentation  à  l'intérieur  du  tas,

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