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pourquoi, le 8 juillet, L.. ... quitte le camp ayant remis ses
fonctions à un autre camarade. Le 12 juillet, le groupe tout
entier se disloque et un certain nombre de Partisans se re-
trouve au Petit-Bornand. C'est là que Cochard rejoint notre
ami L.. ... et qu'il obtient de lui de précieux renseignements
sur l'activité de la Résistance dans cette région.
En effet, trois petits camps stationnent en ce moment au
Plateau des Glières. Un sur le versant de Thorens, un autre
surplombant Entremont et celui que L' ... ,. vient de former.
Cochard constate que ces trois groupes ne sont pas tous
composés de F.T.P. immatriculés et qu'un travail sérieux de
réorganisation doit être entrepris.

A BIONNASSAY
Le camp, primitivement fixé au Platé et qui s'était instal-
lé au pied du glacier depuis le 29 avril, vient de s'intégrer
aux F.T.P. Au mois de juin, un travail de sabotage a com-
mencé et quelques pylones sont abattus {il n'est pas inutile
de signaler qu'à cette époque le manque d'explosifs obligeait
nos hommes à n'employer que de petites scies à métaux).
Au mois de juillet, le camp se déplace vers le Prarion et
gagne le camp de Montfort, le 22 du même mois.
Le 6 juin, cependant, après le départ de nos F.T.P.,
trente-cinq hommes de I' A.S. qui étaient montés au Platé pour
recevoir un parachutage, sont cernés et attaqués par les Ita-
liens. Il y eut deux morts et de nombreux blessés et prison-
niers du côté de la Résistance.

DANS LE CHABLAIS

Plusieurs groupes du camp « Les Allobroges » passés en
Suisse au mois d'avril parviennent à revenir sur notre sol.
Le plus important prend le nom de << Diables Rouges » et
devient le corps-franc de la 1'" Compagnie.
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