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520 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.

Fig. 228. — L’atelier de savonnage dans un lavoir public, à Paris.

pignon, P. Des baguettes en bois s’ajustent on le retire sans le presser et on le laisse
autour du cuvier au moyen d’une ouverture égoutter pendant quelques minutes.
pour chacune d’elles. Un couvercle sert à On met ensuite de l’eau dans le fond de
bien fermer le vase. la cuve, jusqu’à la hauteur du double fond
La cuve ou marmite est en tôle galvani­ percé ; on ajoute des cristaux de soude
sée, pour empêcher les taches de rouille. dans la proportion de 4 kilogrammes pour
Le foyer est en fonte et à enveloppe exté­ 100 kilogrammes de linge fin pesé sec, de 6
rieure en tôle : on peut y brûler un com­ kilogrammes pour le linge assorti et de 8
bustible quelconque, bois, coke ou charbon kilogrammes pour le gros linge. Ceci fait,
de terre. on place les baguettes en bois B,tout au­
Avant d’opérer, on fait tremper le linge tour de la cuve, et on entasse le linge dans
dans l’eau pure pendant deux ou trois heures, celle-ci, en plaçant le plus gros et le plus