Page 47 - Les merveilles de l'industrie T1
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LE VERRE ET LE CRISTAL. 41
dageavecune tigede bois (fig. 29),puisil égalise ! disposé huit de ces barres soutenant des
la surface avec un polissoir, formé d’un cube vitres, le four à refroidir est plein. Alors
' on en bouche toutes les ouvertures, on en
lève le combustible, et l’on abandonne le
four à lui-même pendant trente-six heures,
au bout desquelles on y pratique un trou, que
l’on agrandit tous les jours. On n’ouvre tout
i à fait le four qu’au bout de neuf à dix jours.
Dans des fours mieux installés, on trans
porte la feuille de verre dans une caisse de
tôle qui peut en recevoir une vingtaine. Ces
caisses, poussées par un mécanisme, parcou-
i rent un conduit circulaire dans lequel leur
| refroidissement s’effectue lentement et gra
duellement.
Avant de passer à la fabrication des vitres
par le procédé anglais, nous dirons quelques
Fig. 29. — Le planent étend le verre.
de bois fixé au bout d’un long manche (fig. 30).
La feuille de verre est ainsi obtenue. On la
pousse dans un autre compartiment du four,
où elle se refroidit peu à peu.
Fig. 30. — Le même planeur achève d’égaliser la feuille i mots du verre à vitres cannelé dont on fait
de verre avec le polissoir.
aujourd’hui un assez grand usage.
Lorsqu elle est suffisamment rigide, on la Le verre cannelé se souffle dans un moule
place de champ contre la paroi du four. de laiton qui présente en creux les cannelu
Lorsqu’une quinzaine de vitres sont ainsi res à imprimer à la poire de verre. L’ouvrier
dressées, on passe une barre de fer destinée
souffle fortement dans la poire, pour faire
à en soutenir quinze autres. Apres qu’on a j
pénétrer le verre dans toutes les cavités du
T. i.
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