Page 150 - Histoire de France essentielle
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Histoire-Texte.         — 142 —       FIN DES TEMPS MODERNES.

                 péta encore l’ancien serment : « Je jure d’appliquer tout mon
                 pouvoir à l’extermination des hérétiques. » Jusqu’en 1789, les
                 protestants et les juifs n’eurent pas d’état civil.

                   8. Résultats. — De cet excès de misère et d’injustices
                 allait sortir la société nouvelle, fondée sur les éternels prin­
                 cipes de la justice et du droit.


                   Questionnaire. — 1. Pourquoi Jacques Bonhomme, jusque-là patient, se
                 lasse-t-il de porter le joug? — 2. Parlez de l’autorité du roi. — 3. Des trois
                 classes de la nation. — 4. Montrez la situation du tiers état : 1° de l’ouvrier
                 des villes; 2° du paysan. — 5. Donnez des exemples d’injustices. — 6. Dites
                 ce que vous savez de la barbarie des supplices. — 7. Faites ressortir l’ini­
                 quité des lettres de cachet. — 8. L’injustice dans l’armée. — 9. Parlez du
                 recrutement.*— 10. Comment se faisait le tirage au sort? le racolement? —
                 11. Qu’entendez-vous par liberté de la presse? Existait-elle autrefois? La
                 preuve? — 12. Montrez par des exemples que la liberté de conscience n’était
                 pas respectée. — 13. Qu’allait-il résulter de ces excès?


                   Résumé. — Au XVIII0 siècle, la France n'avait pas de constitution
                 écrite. Le roi, absolu, gouvernait par ses ministres et par ses intendants.
                 La nation comprenait trois classes : la noblesse et le clergé jouissant de
                 nombreux privilèges, et le tiers état, supportant toutes les charges. L9 impôt,
                 très lourd, pesait sur la partie.la plus pauvre de la société. Les corpo­
                 rations entravaient la liberté du travail. La justice, douce aux grands,
                 était très dure pour les petits. La liberté individuelle n’était pas respectée.
                 Dans l’armée, les nobles seuls pouvaient être officiers; les mauvais trai­
                  tements s’abattaient fréquemment sur le paysan soldat. La liberté de la
                 presse, la liberté de conscience étaient également inconnues.







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