Page 19 - Guide Agricole 1966
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LES CULTURES 17
Quelques inconvénients :
3 / Le ramassage.
- La réalisation des traitements
désherbants doit se faire très préco- Il exige une main-d'œuvre impor-
cement car le semis est très sensible tante. C'est le poste le plus onéreux
aux mauvaises herbes, beaucoup plus de la culture : 4 centimes par kilo
que la tomate adulte. Or, les dés- en moyenne.
herbants ne sont pas encore parfai- Des machines sont à l'étude aux
tement au point et le binage à la U.S.A. Mais elles ne pourront être
main est très onéreux.
utilisées que pour des variétés nou-
- Les années où l'hiver cc se traîne », velles, non encore introduites en
les premiers semis gèlent et il faut France.
resemer.
Densité de plantation :
- de 10 000 à 30 000 pieds à l'hectare Le produit destiné
pour la tomate repiquée;
à la conserve
- en semis direct, on peut arriver à" doit être de qualité,
60 000 pieds.
d'aussi bonne qualité
que pour la vente
2 / Les traitements.
en frais
La tomate de conserve est surtout
sensible :
La conserverie ne peut traiter
Aux noctuelles. Surveiller attentive- de façon valable que des pro-
ment la culture pour intervenir au duits de premier choix.
début de l'attaque. Les invasions, Les usines peuvent toujours, en
irrégulières, n'exigent pas un trai- vertu du contrat, refuser les pro-
tement systématique.
duits défectueux.
Traiter au PHOSDRINE, seul insec-
ticide systémique autorisé en culture
maraîchère, en tenant compte de la
périodicité des ramassages (traiter
juste après un passage). LA CONSOMMATION
DES PRODUITS CONSERVÉS
Au mildiou de la tomate qui, en
année humide, peut très fortement U.S.A ..... . . 38 kg/habitant et/an
compromettre la récolte. Canada ..... 28 kg/habitant et/an
Grande-
Utiliser un produit cuprique et
répéter le traitement aussi souvent Bretagne ... 22 kg/habitant et/an
France ...... 9 kg/habitant et/an
que nécessaire.