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                              aussi l’édition de Paris est-elle considérée comme bien
                              supérieure à celle.de Strasbourg.
                                 On se souvient que celle-ci contenait à la fin du IIIe
                              volume une Dissertation sur les ordres d’architec­
                              ture. L’éditeur Jombert, reconnaissant que cette étude
                              n’avait aucun rapport avec la stéréotomie, en fit une
                              seconde édition, détachée du corps de l’ouvrage,
                              qu’il publia en même temps que le troisième volume,
                              sous ce titre :

                              DISSERTATION II HISTORIQUE ET CRITIQUE || SUR H LES ORDRES d’ArCIII-
                                tecture || Pau SI. Frézier, chevalier de l’ordre militaire II de
                                Saint-Louis, Directeur des Fortifications de Bretagne, h Ex­
                                traite du Traité de Stéréotomie du même Auteur. || Nouvelle
                                ÉDITION, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE DE QUELQUES NOTES.
                                A Paris, rue Dauphine, chez Charles-Antoine Jombert,
                              Libraire du Roi pour le Génie & l'Artillerie, à l'image
                              Notre-Dame; 17(59.
                                 Cette étude forme un vol. in-4 de 73 pages ; elle ren­
                               ferme une planche et, dans la page du titre, une vi­
                               gnette représentant l’Ecole militaire de Paris.
                                 Outre les ouvrages ou mémoires'que nous avons ci­
                               tés jusqu’ici, Frézier fit de fréquentes communications
                              ’ à l’Académie de Marine, de Brest, dont il faisait par­
                               tie, sur des sujets divers se rapportant à ses connais­
                               sances spéciales et aux beaux-arts qui comptaient en
                              lui, on le sait, un adepte fervent. Nous citerons, entre
                              autres, un Mémoire sur deux passages dans les îles
                               Lucayes, resté manuscrit : 17 pages avec une carte ;
                               des Réflexions sur divers ouvrages qui traitent
                               de la beauté réelle et constante dans les édifices,
                               et de ce qui peut la constituer, lues à l’Académie le
                               12 octobre 1753, et insérées dans le n° de juillet 1754
                               du Mercure de France ; enfin, l’Examen d’un mé­
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