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VII.
Frézier mourut à Brest, le 16 octobre 1773, après
une vie de travail incessant et une heureuse vieillesse.
Il possédait une large érudition scientifique qui le plaça
au nombre des plus savants ingénieurs français du
xviue siècle ; il joignait à ses connaissances exception
nelles en architecture, en mathématiques, une solide
instruction littéraire dont on trouve une preuve dans
la multiplicité des citations de Virgile, d’Horace, d'O
vide que contiennent les préfaces de ses ouvrages et
le texte de quelques-uns des mémoires qu’il a publiés.
Mais nous ne saurions mieux faire, pour terminer
l’histoire do ce Savoyard qui a fait honneur à son pays,
que de citer les passages suivants de son Eloge his
torique écrit par un homme qui l’a connu, M. de Mar-
guery, secrétaire de l’Académie de Marine de Brest >.
C’est un éloge, il est vrai, et l’on sait que ce genre ne
comporte pas ou presque pas de critique ; mais il faut
ajouter que les appréciations de M. de Marguery sur
1 Cet Eloge a été publié dans le Nécrologe [[ des Hommes célèbres || de
France || . par une société [[ de gens de lettres. Année 1775. — Paris, de
l'imprimerie do G. Desprez, imprimeur du Roi.