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dans le Mercure de France en 1742, et dans les Mé
moires d’Artillerie de M. de Saint-Rémy en 1745.
Notre ingénieur céda alors à la suggestion de ses
amis, et revit une dernière fois son manuscrit qui fut
publié sous ce titre
Tkaité || ues || Feux d’artifice l| pour le Spectacle. [| Nouvelle
ÉDITION 1.1 TOUTE CHANGÉE ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE || , par
F- D. D. F. D. B. Il 1
A Paris, Quay des Augustins, chez Ch.
Ant. Jombert, libraire du Roi pour
l'Artillerie & le Génie, au coin de la
rue Gillecœur (sic) à l'image Notre-
Dame. M. DCC. XL VII.
In-8° ; 49G pages de texte avec 13 planches à la fin.
Un tirage identique fut fait au nom du libraire
Nyon fils, de Paris.
Dans cette seconde édition, qui eut un succès aussi
grand que celui de la première, Frézier avait fait
mention de diverses expériences et pratiques de Per
rinet d’Orval, en ayant soin — car il était honnête
avant tout — de citer l’auteur. Malgré cette précau
tion, Barbier, dans son Dictionnaire des Anonymes
{T. IV, 2° partie), et Quérard, dans sa France litté
raire, ont cité cette édition du Traité de Frézier
comme étant la seconde de YEssay de Perrinet d’Or
val. Le traité de Frézier appartient en entier à ce
dernier; sa préface en porte des preuves irréfutables;
Barbier et Quérard ont fait une confusion d’auteurs
et de titres.
Dans le même temps, notre directeur des fortifica
tions de Bretagne s’occupa d’un travail plus sérieux.
i C'est-à-dire : par Fréiier, Directeur Des Fortifications De Breta/ne.
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