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cueillis par le navire de pêche
américain « Nantuckett ».
Quarante ans auparavant,
l'Essex, un navire de 40 ton
neaux, fut envoyé par le fond,
sous les coups de bélier d’un
cachalot enragé. Etrange coïnci
dence, les agresseurs de l'Essex
et de l'Ann Alexander, capturés
plus tard, portaient plusieurs
harpons brisés dans leurs
couennes. Ils furent l’un comme
l'autre identifiés, en cours de
dépeçage. L’un comme l'autre
gardaient dans leurs têtes des
morceaux de bordés de chêne
provenant des navires qu'ils
avaient assaillis.
Il faut encore citer le cas du
capitaine en second du navire
baleinier « Hector », Marshall rent qu'il s’agissait là d'un ca
Jenkins. En octobre 1870, sa chalot « fou » qui, quelques
pirogue fut retournée par un semaines plus tôt avait déchi
sperm whale. Le rapport du livre
queté un officier du baleinier
de bord est d'une brutalité « Barclay ».
réaliste : « Il fut happé par Citons encore le capitaine
l’animal et disparut avec lui,
Huntling, qui, excédé de voir
une partie de son corps sor une baleine broyer successive
tant de l'énorme gueule qui le ment trois de ses canots, alors
secouait comme un ratier fait qu'elle avait déjà six harpons
d'un rat. »
dans le corps, lui jeta une bombe
Attaqué sur son flanc, le explosive. Blessé, le cétacé
cachalot abandonna le second émietta encore deux autres em
qui, quelques jours après cette barcations et disparut, emportant
rude alerte, prenait à nouveau 1 200 brasses de lignes.
sa place sur la baleinière.
Dans le même secteur, un
Quelques heures plus tard, navire havrais, « La Pauline »,
; l'enragé fut harponné. Les fers sombra dans les premiers jours
; trouvés dans sa chair prouvè de juillet 1832, la coque crevée
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