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182 COMMENT FONCTIONNE UN AVION A REACTION
l’avion à réaction se déplace sous l’effet d’une obtient est bien meilleur que celui du turbo
réaction correspondant à l’action de gaz qui se réacteur.
détendent. Le turboréacteur qui propulse la plu Au contraire, le statoréacteur, employé dans
part des avions à réaction comprend trois parties certains engins guidés, doit atteindre des vitesses
essentielles : un compresseur, qui envoie assez plus grandes avant de pouvoir avaler assez d’air
d’air (donc d’oxygène) pour alimenter une pour fonctionner efficacement. Ce troisième type
combustion importante ; une chambre de combus de moteur à réaction ressemble à un tuyau de
tion, dans laquelle le combustible est injecté et poêle et se passe de compresseur et de turbine.
brûle ; enfin, une turbine qui entraîne le Un avion propulsé par statoréacteur a besoin
compresseur. Les gaz surchauffés sont éjectés vers
l’arrière ; une partie de leur énergie sert à faire
tourner la turbine, tandis que le reste de la
puissance projette l’avion en avant. On croit sou
vent que les gaz s’échappant de l’avion poussent
celui-ci en prenant appui sur l’air. C’est faux. En
d’une source d’énergie — par exemple sous forme
de fusées de décollage — qui lui permette
d’arriver à la vitesse de fonctionnement du
« tuyau de poêle ».
La fusée est le moteur à réaction le plus
rapide. Son principe de fonctionnement est le
réalité, c’est 1’ « action » des gaz s’écoulant vers même que celui du turboréacteur, mais elle
l’arrière qui s’accompagne d’une « réaction » vers emporte sa propre réserve d’oxygène, ou bien elle
l’avant. De fait, le rendement du turboréacteur est brûle un carburant qui contient déjà l’oxygène
meilleur dans l’atmosphère moins dense des nécessaire à sa combustion. La fusée peut donc
grandes altitudes. voler au-delà de l’atmosphère. Les long-courriers
Certains avions long-courriers utilisent des de demain seront peut-être d’énormes avions-
moteurs du type turbo-hélice. La puissance des fusées, munis de moignons d’ailes et voyageant à
gaz surchauffés sert alors à entraîner une hélice des altitudes et à des vitesses qui nous paraissent
ainsi que le compresseur. Pour des vitesses qui ne aujourd’hui fantastiques pour des appareils des
sont pas très élevées, le rendement que l’on tinés au transport des passagers.
Faites comme chez vous !
(^adis, c’était la coutume chez les rois de Hongrie de faire enlever les roues des voitures de
leurs invités. De cette façon, les invités étaient empêchés de s’en aller trop tôt, et les
festins et réjouissances se prolongeaient plusieurs jours.
J- T. J.
Pariez à coup sûr !
S) ites à quelques amis : « Je vous parie que si vous placez sur cette table une pièce de mon
naie et la recouvrez d’un chapeau, je la prendrai sans toucher au chapeau. »
L’un de vos amis mettra une pièce sur la table et la recouvrira d’un chapeau.
Cachez dans votre main une pièce de même valeur, et, en prenant des airs mystérieux,
frappez trois fois sur la table. Puis passez le bras sous la table, frappez encore trois fois, et rame
nez la main en montrant votre pièce. Immédiatement, l’un de vos amis soulèvera le chapeau
pour voir si la première pièce se trouve toujours là. Vous en profitez pour vous en emparer...
sans en avoir touché le chapeau !
A. M.