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NAUFRAGES SANS PANIQUE



                                                    par Keith Monroe


                     ans les moments de grave péril en mer,      redonné le sang-froid nécessaire pour se sauver.
              D        il arrive que l’on entende des gens dire   1954, le souvenir du Birkenhead a permis à des
                                                                    Un peu plus de cent ans plus tard, le 28 mars
                       avec calme : « N’oublions pas le Birken-
                     head ! » Ils connaissent l’héroïque histoire de ce
              célèbre navire — un transport de troupes anglais   centaines de passagers d’échapper à la mort, au
                                                                 cours de l’un des plus beaux sauvetages de l’his­
              — qui fit naufrage en 1852, et ce souvenir         toire maritime.
              les empêche de céder à la panique. Il les aide       Juste avant sept heures, ce matin-là, le trans­
              parfois à mourir bravement. Il leur a souvent      port de troupes Empire Windrush fendait les flots
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