Page 73 - le_medecin_des_pauvres

— 73 — ?

lntif. Des linges trempés dans une forte décoction sont'
appliqués avec avantage sur les épanchements du sang
et sur les coupures et les écorchures faites même
avec des objets imprégnés de substances irritantes ou
malpropres.

ASPERGE OFFICINALE
(Asparaginées, L.) Asparagus officinalis.

L’asperge n’a pas de nom patois bien défini. On la
cultive maintenant partout. Elle constitue un aliment
sain, léger, de digestion facile, convenant très bien
aux convalescents et aux personnes faiblês.
Elle communique aux urines une odeur fort désa­
gréable ; pour faire disparaître cette odeur, il suffit
de mettre dans son vase de nuit une petite poignée
de sel de cuisine en poudre.
L’asperge facilite les urines ; on l’ordonne dans
les maladies de coeur, l’engorgement de la rate, les
DOULEURS DE REINS, L’HYDROPISIE, LA JAUNISSE, etc., etc.
50 grammes de racine dans un litre d’eau en décoc­
tion. Boire trois verres par jour, à jeun, dans tous les
cas de maladies indiquées ci-dessus.
BARDANE

(Composées, T.) Arctium lappa ou Lappa commu­
nie.

Napolier, dogue, herbe aux teigneux, gloutron, cou-
peau, houyau, lignons, teignons, fatcrasse, etc.
Ses larges feuilles, appliquées sur la poitrine, rem­
placent l’emplâtre de poix de Bourgogne dans les
vieux rhumes et les affections chroniques des pou­
mons. Un emplâtre bien, chaud de ces mêmes feuilles,
cuites dans du lait, enlève les douleurs ordinaires.
Appliquées sur les plaies, elles donnent de bons ré­
sultats. J