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L’infusion de ses sommités fleuries (60 grammes
par litre d’eau) est diurétique. Jadis on l’ordonnait
souvent contre les calculs de la vessie.

BRYONE
(Cucurbitacées, L.) Bryonia dioica.

Couleuvrée, navet du diable, vigne blanche, racine
vierge, feu ardent, navel bourge, navet galant, etc.
La bryone étant un poison assez violent et son
emploi offrant de graves dangers, nous conseillons à
nos 'lecteurs de ne jamais s’en servir pour l’usage in­
terne.
On peut, néanmoins l’utiliser pour l’usage externe.
Sa racine, râpée ef appliquée en cataplasmes sur les
douleurs de goutte les plus violentes, les fait .dispa­
raître généralement.
CAMOMILLE ROMAINE ET CULTIVEE

(Composées, L.) Anthémis nobilis, Anthémis sativa.
Camomille noble, camomille odorante, etc.
Originaire du Levant, elle est aujourd’hui cultivé®
dans toute la France et est une de nos plus précieu­
ses plantes.
On emploie seulement les fleurs : pour les lan­
gueurs d’estomac, les digestions difficiles, surtout
quand elles sont accompagnées de pesanteur au
creux de l’estomac ou de gonflement du ventre, quand
les intestins sont, pour ainsi dire, paralysés ; dans
tous les cas de faiblesse, de pâles couleurs, etc., ï<*
malade doit boire, après chacun de ses repas, une bon­
ne tasse de tisane de fleurs de camomille. Infusion
de quatre à cinq têtes pour un verre d’eau, en guise
de thé.
Pour calmer les douleurs rhumatismales, la goutte