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De nouvelles études nous permettent d’affirmer au­
jourd’hui que l’addition de vinaigre ne détruit pas le
poison des champignons. Le contact de la cuillère d’ar­
gent qui noircit ou ne noircit pas ne signifie rien.
Ce sont des préjugés dont il faut faire justice.
En cas d’empoisonnement, si les malaises survien­
nent peu après l’indigestion, se faire vomir, soit en ti­
tillant la luette, soit à l’aide d’un gramme d’ipéca. Si
le mal se fait sentir après plusieurs heures, ne pas se
faire vomir .et se purger avec 45 grammes d’huile de
ricin.
Ne pas négliger d’appeler le médecin.
CHÊNE

(Cupulifères, T.) Quergus, robur.
Chêne mâle, vulgaire, quesne, rouvre, robure, etc.
L’écorce du chêne est un astringent très fort dans
les règles trop abondantes ou trop prolongées, dans
les crachements de sang et les selles mêlées de sang :
prendre 3 grammes d’écorces de chêne en poudre
avec un peu de miel ou de sirop, une fois par jour
à jeun.
Eviter de s’en servir comme gargarisme, car son
emploi offre, dans ce cas, des inconvénients.
La décoction d’écorce de chêne est excellente pour
les maladies de peau et les ulcères variqueux.

CHICORÉE SAUVAGE
(Composées, L.) Cichorium intybus.
La chicorée est purgative, tonique et fébrifuge.
On emploie les feuilles et la racine. Nous en conseil­
lons beaucoup l’usage aux personnes constipées.
D’après Bossu, cette plante serait dépurative, fon­
dante, apéritive et guérirait la jaunisse.
CHIENDENT

(Graminées, Rich.) Cynodon dagtylon ou Tritigum
REPENS.