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418 — LE PARFAIT JARDINIER

Joséphine de Matines ; enfin, doyenné d’hiver, doyenné
d’Alençon, bergamote Esperen, passe-crassane, Olivier de
Serres, belle angevine et Rémy Chatenay.
Ne pas cueillir trop tôt, car les fruits profitent beaucoup
pendant les derniers jours passés sur l’arbre; attendre la
dernière semaine du mois pour les variétés les plus tardives,
autant qu’il ne gèle pas.
En sol sec ou sous un climat froid, récolter quinze jours
plus tôt. Choisir la fin de la matinée lorsque la rosée a
disparu. Seuls les fruits sains seront placés au fruitier; les
autres, tachés ou de second choix, seront consommés de
suite ou transformés en compotes ou en marmelades. Ras­
sembler les sacs en papier et remiser ceux qui sont bons
pour l’année suivant^. Protéger les espaliers de chasselas
d’auvents où de toiles, pour conserver le plus longtemps
possible le raisin sur pied; si les grappes ne sont pas en­
sachées, tendre devant les treilles des toiles légères ou des
bandes de papier pour éviter les déprédations des oiseaux.

EN NOVEMBRE
Planter Y ail dans une parcelle préparée à cet effet; choisir
ail blanc, si le terrain est sain, ou ail rose, s’il est un peu
consistant. En sol humide, il est préférable d’attendre au
printemps.
En jardin sain, semer des pois Michaux (de Sainte-Cathe­
rine) qui donneront une abondante récolte en juin.
En fin de mois, rentrer en cave des witloofs (chicorée à
grosse racine de Bruxelles), des navets semés en août, des
choux de Milan insuffisamment développés au début du