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236 — LE PARFAIT JARDINIER
fin juillet, début d’août, car le prunier perd sa sève de bonne
heure. La greffe en fente est également bonne, soit au prin­
temps, soit à l’automne.
Le franc est le porte-greffe le plus employé, et parmi ses
trois variétés : prunier mirobolan, prunier damas, prunier
Saint-Julien, les deux derniers sont les plus estimés. Sur
le mirobolan, convenant aux sols calcaires ou légers, les
pruniers ont une durée assez courte; choisir le mirobolan
blanc de préférence au mirobolan ordinaire. Le damas noir
est le plus vigoureux et procure aisément des arbres à
hautes tiges qu’on greffe en tête. Le Saint-Julien et le miro­
bolan ne fournissent pas de belles tiges; il faut les greffer
en pied et, si la variété n’est pas vigoureuse, on se servira
pour la tige d’une variété intermédiaire que l’on greffera
plus tard en tête avec la variété désirée. La reine-Claude
de Bavay, le Saint-Julien de Vichy, la belle de Louvain,
peuvent servir d’intermédiaires.
Formes. — La place du prunier est au verger, où il croîtra
en liberté; il sera planté à 6 ou 7 mètres de distance en
hautes tiges. On peut alors cultiver en même temps des
groseilliers.
Dès l’année de la plantation, les ramifications obtenues
en pépinière seront raccourcies pour former trois branches,
qui seront conservées et taillées, comme nous l’avons indi­
qué pmir le poirier, à om,2o ou om,25 de leur base. L’année
suivante, les pousses seront taillées de façon à former un
vase.
En espalier, la palmette Verrier est seule adoptée.
Maladies. — Le prunier est sujet aux attaques d’un cer­