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CULTURE FRUITIÈRE — 167

         ou non, de façon à obtenir le maximum de rendement sur
        une superficie restreinte. Les dépenses d’installation et d’en­
         tretien sont élevées et les soins exigés ne permettent guère
        à un homme et un aide de cultiver plus de 50 ares. A Tho-
        mery et à Montreuil-sous-Bois, on utilise des murs de
        refend, contre lesquels on établit de la vigne ou des pêchers
        et entre lesquels on plante des cordons de pommiers ou
        des fuseaux de poiriers de petite taille.
          Potager fruitier d’amateur. — Dans beaucoup de jar­
        dins les arbres sont plantés, au hasard, au bord ou au milieu
        des carrés de légumes ou de fleurs. La plupart des arbres
        sont à haute tige et nuisent aux cultures qu’ils abritent.
          Un jardin bien compris doit être établi suivant le plan
        de la figure 63. Nous supposons que deux murs ont été
        établis au Nord et à l’Ouest, aux pieds desquels sont plantés
        des poiriers, des pêchers ou des treilles de vignes récla­
        mant l’espalier. Les arbres de plein vent sont placés au
        nord du potager; ils consistent en petites formes : fuseaux,
        gobelets et cordons.
          Quelques plates-bandes sont destinées aux fleurs, en F,
        et le restant à la culture potagère. La pompe, en P, et
        l’emplacement du compost, en C, complètent le jardin.

        111. — Murs et abris pour les arbres fruitiers.

          Murs d’espaliers. — Les murs en maçonnerie constituent
        les meilleures clôtures pour le jardin fruitier, mais leur
        construction et leur entretien coûtent très cher. Ils contri­
        buent à préserver les arbres appuyés contre eux, ou espa­
        liers, de la gelée, de la grêle, du vent, etc. Assez rappro­
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