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AVRIL 69
grillée est garnie d’une bande découpée dans une
vieille couverture de laine ou de toute autre matière
retenant la chaleur. Si l’on veut donner un grand
nombre de bidons en une seule fois, on peut, comme le
font MM. Dadant, les placer directement sur les porte-
rayons, sans autre couverture que le chapiteau.
Le nourrisseur Siebenthal (fig. 18 et 19) se place
directement-sur les cadres. Il est un peu plus coûteux
que les précédents.
Le nourrisseur Saudier, qui a été présenté par
MM. Sautter et Odier, à Nyon, offre plusieurs grands
avantages : il dispense d’ouvrir la ruche, évite tout
danger de pillage et sa position permet d’administrer
la nourriture très rapidement. Il se compose d’une
boîte en fer-blanc enfermée dans une caisse en bois
que l’on suspend par deux crochets contre la paroi de
derrière de la ruche et qui communique avec l’inté
rieur par un trou de 5 cm. de diamètre. Dans l’inté
rieur de la boîte, afin d’empêcher les abeilles de -se
noyer, il y a un double grillage descendant jusqu’au
fond. Quand on enlève le nourrisseur, on met un bou
chon en bois pour fermer le trou.
Pour les ruches à l’allemande s’ouvrant par le côté,
le meilleur nourrisseur consisté en un petit plateau de
fer-blanc d’environ 120 mm. sur 70, avec rebords de
7 à 8 mm., qu’on introduit par l’ouverture pratiquée
au bas de la fenêtre-partition. On en laisse dehors le
tiers ou le quart pour pouvoir y verser le liquide, soit
directement, soit en ajustant dessus une bouteille
renversée. Ce petit plateau est muni d’une grille de
fer-blanc perforée, de même hauteur et de même
largeur dans œuvre et maintenue par un agencement
qui permet de la faire glisser le long du dit plateau
à la place correspondant au passage sous la partition.
L’invention est de feu M. Blatt.