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LA LIBÉRATION DE L’ALSACE (suite et fin)

détrempé. Par contre, Je sous-groupement K...
sur la route « A » après avoir brisé quelques
résistances sporadiques trouvait la voie libre
et entrait à Strasbourg à 10 h. 30, comme
la foudre. A midi, ses éléments blindés tra­
versaient la ville à plein train, causant une
surprise totale marquée par le fait que de
nombreux officiers allemands furent tués
au bras de leur épouse dans les rues de Stras­
bourg.
Dès l’annonce, à 10 h. 30 du succès du
sous-groupement R... qui était sous ses ordres,
le colonel commandant le groupemnt tactique
de L... décidait de décrocher immédiatement
ses éléments engagés pour une lutte de longue
durée devant un fort, de faire demi-tour sur
la route et par l’axe libre de se précipiter au <•
plus vite dans Strasbourg. Ce groupement y
entrait, en effet, en entier en 15 et 16 heures.
Il y étai- rejoint quelques temps après par
des éléments du groupement tactique de G...
A 18 heures, la ville de Strasbourg était en­
tièrement entre nos mains et le contact des
colonels commandant les groupements était
pris à la même heure avec le général Leclerc
à l’ex-Kommandantur allemande.
Dans Cprnlmond délivré, les habitants sortis des
accueil aux premiers Français qu'ils aperçoivent

Le* prisonniers allemands Reliaient Strasbourg. La vie reprend, et le Jeu n'attend pas... Place Kléber, des enfants jouent avec une
mitrailleuse allemande abandonnée.

Les Jeunes filles du village do Hindisheim se précipitent au-devant des Français Photos S. C. A.
avec des fleurs. ha population offre du vin et des fruits à ses libérateurs.

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