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faut  de  plus  en  plus  de  cadres.  C'est  pourquoi,  Modelon,  qui
              a  fait  ses  preuves  au  1 °'  s/secteur,  est  appelé  comme  com-
              missaire  aux opérations,  à  l'E.M.  de  la  R.1.2.
                 A  son  départ,  9  compagnies  sont  formées.  Les  unités  ont
              grandi  en  maturité  militaire  et  politique.  L'action  sera  menée
              avec  toujours  plus  d'efficacité.  Les  camps  « Lelièvre »,  « Pa-
              trouille  Blanche »,  « Savoie »,  « Mont-Blanc »,  «Marseillaise»,
              « Liberté  chérie »,  ne  rassemblent  pas  un  effectif  très  im-
              posant,  mais  maintiennent  brillamment  l'esprit  de  combati-
              vité.  Ils  prouvent  que  l'action  est  toujours  possible,  malgré
              la  disproportion  des  forces  et  de  l'armement,  et  détruisent
              victorieusement  le  principe  honni  de  l'attentisme.
                 La  lutte  v;:i  se  poursuivre  sous  des  formes  toujours  plus
              variées  avec  une  intensité  toujours  plus  grande.
                 Quant  au  2•  s/ secteur,  du  moins  en  ce  qui  concerne  sa
              portion  haut-savoyarde  (Annecy,  qui  contrôle  alors  le  déta-
              chement  de  Rumilly),  il  continue  à  souffrir  d'une  faiblesse
              d'effectifs  qu'aggravent  de  fréquents  changements  de  com-
              mandement.
                 En  effet,  Borez  ne  tarde  pas  à  être  appelé  à  la  Région
              comme  commissaire  technique,  responsable  au  matériel  et  à
              l'armement,  poste  qu'il  occupera  avec  grande  compétence
              jusqu'à  la  mi-décembre.  Arrêté  alors,  torturé,  il  suivra  le  cal-
              vaire  de  tant  des  nôtres:  St-Paul,  Compiègne,  Dachau,  où  il
              succomba  quelques  jours  avant  la  libération.
                 Vernin,  auparavant organisateur  du  Front  Natiortal  d'Art~
              nemasse,  puis  commandant  de  compagnie  à  Chambéry,  lui
              avait  succédé  en  octobre  à  la  tête  du  2°  s/secteur.  Outre
              l'a~tivité  qu'il  consacre  à  la  portion  savoyarde  du  s/secteur
              (~1x-les-Bains),  il  s'emploie sans retard à  compléter  les  effec-
              tifs  de  la  compagnie  d'Annecy,  dont  il  renouvelle  le  com-
              mandement.  Un  redressement  sensible  apparaît  et  permet  à
              la  compagnie  de  participer  avec  succès  à  plusieurs  actions:
              désorganisation  des  transports  ennemis,  sabotages  divers.
                 Le  camp  du  col  de  Bluffy,  contrôlé  jusqu'alors  par  l'A.S.,
              se lasse de l'attentisme où  on  le  confine et se rallie aux F.T.P.
                 Vernin  reprend  contact  avec  P ..... ,  qui  poursuit  son  tra-

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