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des  Glières.  Nêcessité  pour  les  F.T.P.  de  se  porter  à  leur
           aide,  de  briser  l'encerclement.
              « Constituer  rapidement  des  groupes  de  volontaires.  Les
           « maquis  de  compagnie »  serviront  de  lieu  de  rassemblement
           et  de  point de  départ pour  leurs  expéditions.
              « Emplacement  de  ces  maquis:  4°  bataillon:  zone  sud  du
           3•  bataillon;  compagnie  1/2:  à  l'est  1/2;  compagnie  3/3:
           au  nord  3/3;  dans  la  direction  générale  des  Glières.
              « Accentuer  l'action  des  groupes  qui  resteront  légaux  sur
           les  arrières  de  l'ennemi  (attentats  sur  les  voies  ferrées,  em-
           buscades  sur  route).
              3°)  Pour  la  région  entière.  -  En  généralisant  les  actions
           de  guerre sur  tout  le.  territoire  de  la  région  (Savoie  et  Haute-
           Savoie)  nous  empêcherons  l'ennemi  de  concentrer  ses  forces
           contre le  Plateau.  Elles aideront donc  puissamment nos  cama-
           rades  encerclés.  Insister  fortement  sur  l'étroite  corrélation
           entre  toutes  les  actions.

              4°)  Commandement.  -  L'adjoint  du  chef  du  1•r  S.S.  (il
           s'agit  de  Grand)  prendra  le  commandement  de  1'opération.
           P.C.:  sur  le  territoire  du  4•  bataillon.  Liaison  avec  le  S.S.
           par le  courrier  régulier  entre  le  4•  bataillon. et le  S.S.  Liaison
           directe  avec  la  région.
              Moyens:  la compagnie groupant les  trois  camps;  les grou-
           pes  de  volontaires  venus  des  compagnies  de  Sédentaires;  le
           3•  bataillon. »
              Malheureusement,  ce  plan  ne  put  être  mis  entièrement  en
           exécution,  en  raison  du  manque  d'équipement  des  combat-
           tants.  Presque  tous  nos  hommes  manquaient  de  chaussures;
           les  réserves  alimentaires  étaient  insuffisantes.
              D'autre  part,  les  unités  F.T.P.  de  Haute-Savoie  se  trou-
          vaient  désorganisées  par  la  répression.  En  Savoie  au  con-
          traire,  il  fut  possible  de  développer  cette  action  qui  devait
          soulager  les  assiégés  des  Glières.  Tous  les  efforts  sont  faits
          pour  y  accentuer  les  opérations,  et,  en  même  temps,  rour
          perfectionner  notre  organisation.
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