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Parallèlement notre action se développait. Car si nous
condamnions comme une erreur tactique un tel rassemble-
ment de maquisards, nous entendions aussi lutter de toutes
nos forces pour paralyser l'offensive ennemie. Nous n'avions
pu convaincre nos camarades de I' A.S.; le rassemblement sur
le Plateau était chose faite; nous n'eûmes dès lors (dès la
fin du mois de janvier 1944) qu'un seul souci: apporter une
aide maximum aux patriotes encerclés.
L'E.M. de la zone sud des F.T.P.F. suivait les événe-
ments avec le plus grand intérêt. II envoya sur place le com-
mandant militaire adjoint de la zone sud (1 •• février 1944).
Cet officier (Rivière) qui portait le titre de « Directeur des
Opérations», diffusa immédiatement l'ordre suivant:

Le Directeur des Opérations au C.O.I.R. « HI » et au
C.O.R. de l'J.2.,

« Par ordre de l'E.M. des F.T.P.F., tout l'effort de nos
troupes doit être porté sur la lutte contre l'investissement
du Plateau des Glières.
« Cette lutte exige la mobilisation de toutes nos forces.

1 °) Les camps. - « Maurice Coulomb » et « Liberté Ché-
rie » quitteront immédiatement le Plateau et s'installeront à
environ une journée de marche. Mission: action sur les abords
du Plateau des Glières.
« Savoie » se portera au sud de la 8• compagnie ou au
sud-ouest de la 13• compagnie.
« Ces trois camps, tout en conservant pour le moment leur
autonomie, constitueront une compagnie.
« Mettre en place un excellent chef de compagnie qui ins-
tallera immédiatement son équipe de liaison. Cette compagnie
fera partie, du point de vue administratif, du 4• bataillon.

2°) Les com11aRnies. - L'ennemi veut anéantir le Camp
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