Page 72 - Abbé Marin DUCRET
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don. Je ne le pourrai guê-re, si les choses
s'aggravent : il y aurait des paroisses privées de
secours vour les malades, Cluses, ~lagland, l.,
ville de Sallanches, •te.
« Pour les «utres, il leur est plus difficile de se
cacher (1). ~lalgré qu'ils aient mou signalement,
tous les huit jours. quïls se disent dans
l'impo$sihilitè den,, pas me reconnaicrc avec le
vortrait qu'ils ont de moi. je suis obligé d'être
$OUvcnt parmi les soldats. Hs ne m'ont vas en-
core sai$i. ,\tais je ~uis Uien sorti a temps d'uo~
maison 1..le la -.·ille. ces jours derniers, pour me
rendre dans une autre. A peine étais-je dehors,
sa11s me douter de rien, que les soldats y péné-
traicot, croyant m ·y trouver encore. ,>
Si périlleuse 'lu" fût la situation. le mission-
naire ne sP, troublait point. 11 achevait sa lettre
avec le plus grand c:,,lme:
c, Cependant, dit-il. dan~ peu. je verrai si les
choses deviennent plus mauvaise$. On varie de
changer les soldats, t·~ ~1ui serait un soula,:re-
1
ment ; ceux que nous avons sont cles pires qu il
y aie. En attendant j~ m'occupe t!'éten<lrc notre
Association, et surtout de perfectionner les sec•
tions établies. Elles sont déji, l>ii,n édifiantt>S. J.es
réunions de certaioes d'eotre elles, le Jimanchc
après-uii.:li, Jurent j11squ\1 des deux heures. Je ne
1t"11r iimite voint le t~n,ps. ,>
Cette lettre brièeemenL signée D. v. de C.
(t) n~1.1,: oa 1rois prktres êhi~nt rc?\•enos s~cr~t.ttue!l.t dans J~
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