Page 69 - Abbé Marin DUCRET
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La situation s'aggrave de nouveau.
Dè.s son reaour (,ans 1~ Haut-Faucigny, le
,ni:•M;iounairc avait, comme tlll printemr~ de Ct"tte
annëe mêm~. fix~ â. ,\1aglao<l) 1~ centre cle son
apos1ola1.
Cette 1ocalit~, nous l';i,vons dit,offr.iltnn grand
~langer du cCJc~ ùe CJuses; mais en s~ns oppol'~,
- il fau\ le dire aussi.- elle donnait ,,ar les co-
teaux hoisfs et les m.ontagncs. une certaine faci-
lit~ dP. s·enfuir ;'1 r.~lul <p1i avait l'h<\hirnde tlu pay$:.
Or~ oolre ahhe en connaiss;iit ;·l merveille If':~
sentiers et touLC!-i les ca.r.hett~s.
Sc tro11vait-il mcuaCC:, dans lei villag~ ùe (;r;i.
vio, qu'il habitaiL dê pt~fereocê a )tl:lg'lao1t, il
montait à travo,s ou petit hois an villag~ de
J\1ourHOûx, gagnait. quand la o~ige nt: ]"en em-
p~chaiL pas. l~s ar~te" tlu .\lontferrond et les
d1al~t~ ,tf! Doran. ou hi~n encore il cravcrsait
cette largf': for~t tl~ hètr~s to1u imprC'gnl·c d'une
force ocleur de b11is. <pli tollch~ aux premièrr.s
maison" <le SaitH-Hor.h. En moin'i cl'une lieur~.
H <lrriva1t au Crey. snu:-c le toit paternel. ou s'en-
foyait au-del~.