Page 67 - Abbé Marin DUCRET
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:-\u)'. réunions gé11C,ak$, tenues <l~ d~vers cùtés,
il ;lrrivait invariablement. y parlait <le prière,
,\'é<lificatiou wutuclle,des moyen~ à prcndrcpon,·
cavivcc l'esprit de foi Cl l'instruction religiem:.~.
Chaque rC'uo;oa commco~o.1.it ~t fini'isait par
d'ardentes priêre~. l.ui-mêmC" eu avait <.:01nvosù
cle fort toochaul~s ( 1 ). San.::: rloutc aus~i rcoou-
vclait-oo cha,~uc fois l'engagement d'ètr~ it l>i~u.
,, la vie. i, la mort. !.'Oncle Jacques lo faisait
\lans 1~ Chablais, ;u1 tlehut tics é\$.~Cmblêcs du
Saint-Z~lt', ~,ui ~taie nt sous un autre nom. une
sociC'tC SC"mblable, recommandée aux miss;ou-
nairP-s par Jcs chcf':i du diocèse. On s'engagea;t
de c~tte m;\nière : F.n traçant av~..: le pOU(;C une
croix sur 1~ front~ ,rn dis,1,it : l1 Mon 1livin Sa.u•
\-'eor, je vous !)enl1 fi<l~I~. jusqu'â. la mort ;, ; sur
la bouche : ,1 je vou$ cooiesscrai toujours >~ ;
enfin sur la poitrine., on ajoutait.: c, Je V<'UX vivre
et mourir rlans votr~ divin arn.our (2) ~•.
Les rCuoioo:-; se t~oaient~ ~n s~cr~t. a l'êcarl,
$Uivaot 1c mode des premiers cltrCLieus.
Electrisés par leur chef, les lions .·tmis deY~-
n-li~nt ;\ leur tour <les ap,)tre'i par- la parole et
,._,r r~x~mpl~. Ils t•.'~ffor~::\ient ,.ratt~indr~ 1~ bul
lt~ i~ur As'\ocÎ;,ttion.
Ce hut, ~lllf'! le missionnaire JJrec1sa <lans une
coinmuuication à $e.~ SupCrieurs, écalt de ranîmcr
la foi 1~,o~uif-i.<;aotc, par ru~mge des Sacrements,
(, 1 1~~t:\"R\.: Jf ... t1,in .r·.- rt:eliu ·" <i~,r,:,.,., (Il, p.~~-
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