Page 65 - Abbé Marin DUCRET
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Rob.t.1pii!1-,-e, c'cst-!t-dire, avec la bande des der-
oicr.~ terroristes, •lUÎ s'efforçaient de ra,nencr à
~ux le pouvoir et 1mussaitmt à la violence.
C\;tai« dans ces conditions toujours dure:-: tiue
.\lariu Ducrey r~vênait au mili~u de ses çompa~
triote!--. !\-Lds i1 ;n~ait l'habitude tnnintenttnt de
çe genre ,rexistenc(,. A l.l fin ci'un-, periml-, de
i,:.ang, son ;ime hero'jqoP- tlevait m~me trouvc-r
doucf:"s J~s forme$ nouvel les que pr~nait la Rê-
vo1ulion. Autour de lui. la rage ,lev~nant moin~
farouche, les poursuite$ perdant de J~ur ancienne
brutalité, il pouvait s'illusionner jusqu,, ne plu.~
croire au danger.
Sc!-; courses rcprir<'nt:~ d~ jour et <le nuit,;\ tr;1 ...
vers la. µl~1i11e et )es cott"aux, de Cluses au Fayet. •
Le 16 octobre. daus une lettre au gra:id ,-j.
t~airc Bcs.c;on, nHug(é â, 1.ausanne. il tlonnait une
iJfe Ou milieu ol1 il se mouv;1.it f"t tle son modt?
•
,l"évao~,Hisation (• ).
cc l..c r:ïtlm~ ~~ rêtablil, ('("rivait-il, quoiqu'il
y ail C't~core dP. fo.uss~s a1~rtes et i{Udqu~fuis
m~me d~ vraies. On dl« que j*.allrai Cê soir unc-
vi.~itc ; ou m'~n « ctf:j:1 nnnonr:A plusieur~ ~ il
pom-rait se fair~ ~1ue ce fût la dernière.
cc Comm~ <1u~il en ~oit~ nou.~ n'avons pas officiê
pohli,1u~ment ju~qu'à r:~ jour. J .'lntcrrupt ion ctes
mc.~scs a foit comptcndrc au ptmple que ,~5'
1
prome~!-.~~ de ÏJh~rté do cohc n êtaien1 41U~ chi-
(,:, l:Mir.1rt2I d"' i:~t•r. 1~ttre et de deux sutres JJ>JJl ,,oull ~non$
eltN quclquei 1)3U:tg"o: li~ trou\·e ~mr :irvhh·<'~ Ju <.:lctt,:~ J<:
G~11êve: n(l~totJrxft ,fe ~'-J. F:Mrù, t"r /,, 1•~r1.ù1dim1,