Page 61 - Abbé Marin DUCRET
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,l'un  p':'étre  exposant  ~a  vte  pour  s.:i.uver  une
           ;',.me  (1j.
              La  pr&scnc<'  à  Caroug<"  clc.s  autorit<'s  r<'volu-
            tionnaire~  ue  1~  llêtournait pas,  Il  s·aventufalt
            hrav~m~nt ju:HJU~  chez  les pires jacobins.
              l:n ,fentr""  ~ux,  uon  dc-s.  moins  notables,  ni
           des  moins  farouche~.  te citoyen  Fontauc-l: <n~ait
           fini pilr c~der aux. instanct>s de sa femme Jn•llaù~,
           qui clesirait rccP.\'Oir les deroicr5 sacrcmt•nts. Mai::;
           qocl  prêt.rC'  appeler i  Lequel  o;;crnit  se  trouvP.r
           eo  facc- a~un  homme  réputé si hostile. se  confier
           à sa !oyaott:'?  ~lnrin  T>ucrey eut <:onnaissanec du
            vœu cif'  la pi~u~~ clnme.  ::"\'(>(ootant ccue son cœur
           et  le  ,l~voir,  il  se  prt'.-senta  dcvr1n(  le  citoyen
            i=-ontauet~ Jui offrit son miai~tCrc,  qui  fut ar.ceptf'
           avec ~~:ratit.u,le  (1j.
              Atnsi~  l~  missiqnnair+-,  J>ar  la  varib'.tê  de-.~
            moyens  que lui fouruis~ait one intelligence sou-
            ple  et  hardie,  atteignait  presque  toujours  sou
            nohle hut.
              Ce ,i'~tai,  pa.s  .~an.,  peines  physiques,  cepen-
            rl:i.nt,  ~t sans privations.
              Certes les familles chrétiennP,s rln pays, comme
            la  famille Vidonne,  <le  .\tonn~ti~r.  êtai('nt  hen-
            r~uses <le  lui vci11ir e!t  aide ~t de l'accueillir <.:hez
           eile$:,  en dP.pit d~s graves ar.·êtê.5 qui menaçaient
           ql1iconquc  donnait  abri  à  un  pr~tr~.  :'\taï~  lu;
            ~·~tait fait une règle d'exposer te  moius possible
            les  catholiq11cs aux  •<'p•ésaillcs ùes cluùs.
             ~,:,  M:,:,·n;C";it  ,111  M.  1-huJ.
             (:-.1  A1~hi\'ts dt  M.  h,s~-
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