Page 58 - Abbé Marin DUCRET

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11aire un~ franche et large hospitalité. malgré le
danger (, ).
Sa mr•tison, qui e-xisce encore et porte l'em-
preinte des constructions ancicnuef)~ 1?~t sise à
une faible distance cle la grand'route d'Anne-
n.,a$Se fi Chases. Au t~mp~ r\e la Révolution,
l'égli.se cl' Arthaz &tait toute proche. Sur rem•
placement de- cette é~lise, depui~ de longues
~"\nnées de'molie. on a ~le"~ uoe modeste cha-
pelle: à côté, dans le soi du vieux cimcciére. le
passaut peut ,·oir deux marbres funêrairc.i plan-
té., en terre, cd,li d<' l'ahhé de- Baudry, l't'lève
de ,\iarin l.>ucre-y. et celui de ~a ~œur, comtesse
tle J,1 flér:ht:'re :1.l,
I..e missionn;,\irerlu H,,ut-F~1ucigny. en d1oisis ..
1-ant ce ~ej<>ur~ ~e tr.:>u\·ait non f..eutemeot chez
<tes gens de cœur, mais en un Heu propke pour
dirigP.r !--es courses e-n tous sens. comme pour
s'enfuir au besoin et se c"cher. A quelques pas
de l'habitation s'étend du côté ùe la i\tenoge 1111e
,·aste fof~t ,le chènes, où il 11·a,·ai, qu'à be g!is~e-r
furtin,ment pour disparaitre.
(.Juels que fussent !~~ a,·ancages ,te ce logi.i. il
t"tait loin d'être s(1r: car la maison se trouv·ait
accablée clc log-<'me1Hs militaires.
Mais ceci n'effrayait pa~ trop scmhle•t"'H: notre
1
abbé. A peine avait-il modilié légèrement son
((1 L'\V.'\~H;:n: l)u,,t'::,.,,1~ (.~nù: _;mcJ,t»I '°'" 1u~-1iditm, L :•, .,<,\,,
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