Page 57 - Abbé Marin DUCRET
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fa111ille.~ <1uïl a visit,'c& en cette tC'rriblc année
'7(,,~ i IJ.
Pour r;1yonn~r ainsi clans tout~s 1~."- ùirêt,;liOtlS,
iJ s't'tait choisi un nouv~;1u centre) <l'oU il s'élan-
çait constamment ~t vers le4.1.u~I il revenait «.pr~s
chaque couts<' apo~toliquc. C"était la petit"
paroi.s~c <l'Ar(haz. $i bien situe"e clans un gai
pa_vsag<". au-rleS$US d'un souhn~s;1ut <le terrain,
que 1'~·\rve hcligne tle se') eaux uoul,les el froidc8~
~otre la r~gion d, ..-\.on€'masi;c et cctre g·ran<le
vall~c qui dcsccnJ de la 1<.oche-$ur-Foron vo,rs
l{e;gnier.
Il conna.i'\sa.it en c~ pays une uohle dame,
Eugénie Fon~et tl~ );\ontaiUeur, veuve depuis un
an ,h, comte de Baudry ; elle était mèr~ <l'un
tout jeune hom\.n<', <1\li d("vait plus tacd è1rc
pretr~ ~t fair~ helle figure dans le ~«Cel'•
.-loce (,).
• c~ttt'! femm~. ;'l la suite ,1~ l'arrêté du 13 ,nar.')
179'-l ptüs ,;ontre ks uobles, fut iocarcC'rêC' ver:--
ceUt-! ~poqu~ dans les prisons de C.uouge, où
elle se trouvait ~ncore ;\u mo;s d~ seµLemùre.
Av(~nt son arrestation. 1'abhê Ducrcy lui avaic.
<lerna~,lA la faveur c1e loger d1t-!1. ~JI~ comme
Cducat.cur Je son fils, alors àg-C! ùc quinze an~.
La vaillante chrêtienne avait .1grêe le pieux
JH~t('-xtc et, luttant <l'h~roi'~m~~ off~rt au mission-
( 1 :1 Fe ~~A't : /JisttJiY~ dt F l!g.'iu t/;: (;,,u,:, . ..:. J fi, l'• 1)0. t~ lê11mi,
go;igc: ,I~ M. Fleury, ,(Ili fot nom,-ol: C'-&tJ J~ V,y,i~• tn J~~•, eH
i,.t d"oo€' g,.:inJ, :iutr.,rîh~.
(-:) L'o1b~t do U:~udry~ u~ e1) 'i'i'), fut \·Î1:;,ir~ sfo,~1.:il d:1 •'i"~~.,..:.
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