Page 52 - Abbé Marin DUCRET
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li y .1vait là de.<: apprêts ~apal,lcs d'inti,nirlcr
les plu~ intn:~pidcs. Mario Ducr~x ne parut pns
~'fm· C'!'mouvoir ootr~ mesur~. 11 continuait .:t.Vt"C
une \"igtlancc- pf,H• gri\ndc veut-Ctrc, 1ual$ avcr-
non moins <l'r.mpr~ss~mcot, :~ parc.,>urir tout~.
la r('gion. S.1uver une ùmc, en sauver 1101.~ autre-
et ,J'aotrP.s ene;orE"-. tell~ ~tait l:> pcm:él'." <toi n.h~ôr-
baîl s;i vi~.
Q«<'l rôle êmou\·,,nt ! c·~st Je rc'>t~ ûu :-.anve-
1
ccur qui $: e.J.1n1;e r.oup sur coup à tr:iv~rs )f.!.s
ftarnu1cs crCpitantN; <1'1111 tncerHlÎ<:>~ pour eu retirer
'luelques malh~ureux alJant périr. Cha~ouc d<'
se.~ course~ pouv.,it lol être fatal~; et m;tint~s
fois if lui arri,·a ùe fair~ J<' trC:·s dan~·C"rcu.<;c~
renconrrcs ..
n ch~mfnait un matin, {, la pointe du jour.
sur la rout<> de Sallanches:, Magland, une pioche
sur l'épaule. Deux gendarm~s arrivai~nt en sen$
in vers~ .
...... Citoyen, counaifi-tu .Matin nucrcy? dcman-
d;,rent•ils. eu passant.
- Oui, citoyen~, je le connai,5 bien un peu.
- Sai~-(u oil il ~e trouve en cc moment!
- }t: crois, r~ponclit-H sr•tnS .'iOurcill~r. (Ju'il
n'est pas Join d'ici, et 'lu,~u all:1,nt vite, vou.s
pourrez le trouvc:r.
Sur <:~.c,; mots,. ()n se sêpara pour continuer la
route en sens opposé ( r ;.
Quand on songe qu'il eî,t suffi d'un instant de