Page 50 - Abbé Marin DUCRET
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f.aire un petit cat<!chism~. ~xhortcr :, 1a priècc. à
1n vaiHnnce chr~tiemne, confos~er les bonnes gens
qui veoaient s~aJ.t'erlouiller à se!'; pieds, dans un~
pauvre chnmhre.
Son t:xistem;e. si ùure, Jui sembl<lit alors pleine
de con$olatio1>$ et <le ,louœur. Il pleu,,.it de joie
à volr çe!'; hommcs CC$ femme~. ces jeunes ~eus
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ù~m..t.r1cler avec un rep~ntir tout.·hant 1~ pardon
ôP. leur$ fautes. \: ne r.ro_vaocc Cmotionnt'e el
vive, d'autant plus vive qu'on :,;~ s~ntait à la
merci d'lltlC fêrocitC révolutionnaire et ~n dang~r
cte mourir sans pr~trt'!, r~moait l'âme du v1u$
gra n<l nom hre ( 1 j.
Et sou (\me à lui, ~on cœur de prt'trf'! ~n
ressentait l"' cl~lid~ux co11tre•C;oup.
1
Il faut supposer aussi t.1,tt cut.rc ce.<; populatiou~
~t cc jeune missionnaire de l~ur pa.y.'i, qui ~xpo--
c;ait si hr;n,ement. sa vic- pour cl1cs, H 1;'êtait formê
un lieu d'amitié c1e~ plus forts. Oui, c~rtes, !darin
l>ucrey avait d~ t~ts ami~ que si k'i jacobins
étt1.icnt parvent1s un jour à le sais.if. on f'Ùt tf'nte
en cettù vaitlêc- de la Savoie çe que rlP.vaient fair~
plus tard 1es paysans Ju Chal>Jai1; pour un é\Utrc
hardi mis:<.ionnflire de t:ette époque, rOnd~
Jac(111e . ..;, on ~ût sans doute, â. couµs de hachf-'.
hrisé l~s µortc.c.; de la prison de Cl uses.
~Il Tels ~l.:1i,co1 <n gtu-,;,:.1. d'srrh 1tîver,c .\J,;,;,un,·nJ.c 1'~1•0,lut-,
ks Sf\111111,~n•:. d11 peuple 3 -:c~tc ,l~t(·.
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