Page 51 - Abbé Marin DUCRET

A" plus fort de 1a tourmente.

1~n miJ:i 179.\, les qur.1quM, 1-.rf'tr~s rf"stês ou
reveou~ au vay~ :.urivai~nt a \"heur~ l..t. plus
r.riti<plC de leur rude apoo;tola.t. l~ 1 j, de ce mois.
l'al:oM Morand était fusill<' ~ Thonon. L"ahhé
Vcrua~ avait déjà sut:,i 1e mt"m~ wn:, e.n f:~ttP.
vjlte~ le 2i f~vri~r (1).
Toutes Je.-, autoritC$ Utaient en éna:il sous r~.,u
impitoyable d'AJhittc. De l;),ches Oénondatem·s,
tels qoe le malhC>urttux Gigu~t~ ùe ~1aglantl, se
~lissaient de villa!'.(C en village, wm11\e des
reptiles, et, ponr une· vile rn11ço11, épiaient $1\0S
répit les actc.c; dC?s mi~sionuaires.
C~ux ... ci avaient bieu ~ies motifs ,,~ t.rernb1er.
Le bruit l<:"ur parvc-nait encore <p1'on ;\utr~ ins-
trument de mort, l'horrible guillotine, était en
préparation. Déjà elle fon<:tionnait à Ch~mbèry,
elle était eommandt>P. pour Annecy, er. en projet
d'établis~cmcnt il Carouge. /1 T11onon. è\ a Cluse~-

\/: L\,l-J,;. M!'l13n,S J.t;-iî1 ,\u 6it1l C"t r;1\•'t-~ V"1n;11, ,l-: Cl1c,•Ctlcn.
Lire h· h~.:,n Jiv,e ,'lt M. 1~ chi:in,11na t,,,011n: L~'( ,\.1,u·hr:. d( ln
S,1:.•<1it pm.t::~H },1 U,tohrl;.>n lt,111,·r,/u, q•Jl r.,cnntt l.nw Ylt t\ ~e-.ac
s3int~ mnit.