Page 66 - Abbé Marin DUCRET
P. 66
- 66 -
m~riques ~ et il C'M ;;ortl de cette tr~rnquillite ciu'il
po;;sedait trop.
<, Xous avon~ cornmcncC par de pctltes nsscm-
1,!i,es; elle~ se tieuncnt avec assez d'édification.
les dimanches; tout le monde y a$~ÎHe et ~oùtc
bien les nouvelles pratiqu~•, d'autant JJlus <tu"
les mess.es ont ~t.ê interrowpue~. On =->C rêunit e:i
plusieul's t-?IH}roils de la. ml1ne paroi~~c► soit parCt!
tpJ'on n';1 pa:-: un loccd a<:~c-z ~rand pour contenir
tous l~s Jidèlt-!~. soit parce <pfils ne peuvent pa!-
~e tran~porter tous dnn$ un m(·mc iicu~ s.urtout
le~ dimanche.~~ apres-mi4li. »
Cc$ li~HC$ simv:eu,ent êcrit~s dans- une pau-
vre m~lis.on de villave, ~ntre deux <.:OUr5c~. dis.ent
tout, rnontrf-!nt combien Ctc:til relatif C;P. re>1,it <fur.
iuslaut taisse pa.r la l<.(;volntion ~t t:ombicu
l0urdc <'tait la cha~g~ clu rnissiounairl'.
Pour êLrc 1noi11s s~ul i1. j~1 JH>rtE'r: sur !\~tendue
tle plo~icu,:-s parois-;cs~ H demanda airle aux
meilleurs cl~ ~es 1îrt,!lcs) qu'il groupa ~n :t$.Socia•
tiou. La socil!te des Bons :4mis s~ forrna de l~t
sorte-, nu.tour de lui. CL s\'.:tcncltL ra1idemcnt, au
point qu~. 1lan~ cette lettr~ <h1 ,ô odohre, il
disail r-iu grand vicaire : <• Il y a ctej~\ deux !>êl'.: •
tions cle notre' 8ociCtC étabHcs a ~laglan,I .• teu~
sur la paroiss~ tle Sallanches et un~ à C,1n\on. li
t: 11 parQ-it <!lau, sous l'irnpulsiou d'u11 tei
homme n'Ctonnc pa<;. li~ font d'utile<; chose~ ceux
qni vont. au peuple .Jêcidémen\, comme lui, a la
fa~:on de~ apbtr~s. san~ <1rriP.rc-pen~ée humaine
et C:ans cornvter ks sacrifices .
•