Page 70 - Abbé Marin DUCRET
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l'as une mahon. Jans ces parage~. qui ne fût
un refuge sur. li parait toutefois s·êtr" plus spé-
cialement cachê. non loin ~1~ son hameau natal, a.
la Provence, chez le frère ,lu g~oéral ,\\ontfori.
oi1 l'on a retrouvé c1uelques-uns cl" seslivres(1).
~lag-lancl était donc redevenu le point de dé-
part tle se~ courses. L)e li,, H .se portait sans ré-
pit sur cous les points cle la valli,e, o,t c'était là
q11·;1 revenait toujours dés le samedi soir, pour
1a. messe ,lu J~ndemain.
Cette venue rûguliùr~ f:tait une Je se!-i au<lac~s.
lh1 office invariablement cêlêl>ré dan$ la inômc
localité, le mème jour, ne pouva.it passer ina-
perçu. La chos., fut effectivement êùruitêc-: c-t un
samedi soir, il faillit Nre pri.~.
Il a ritcontê 1 ui-mème les pl·tip~tècs dt.- cette
infernale ttmtatin~. clans une nouvelle lettr<~ au
vicairL' gênérat. datùe du u novembre (2).
T.a ruaison olt il devait se trouver sans une ah•
sence providentielle, fut cernée et fouillCa a'"·ec
rage. Eo mi~me temps quedê .Sallanches, (le.:; ~ol-
clats étaient venus de Clu~es, conduits par le fa-
meux cl,'noociate11rG iguct et le gendarme Delapla•
J'.{tle (3). Toutes les in,lications étaient fournies,
toute:; Je.') précautions etaèi:?nt prises> pour 'lue la
capture eùt 1i1,u.
(,·: L~ g~ntral (lu t,;Coîe Montfort, Daqoît <\ S.alh:ic-hes, n q;~.
V,,l1>0.ta11•c Je t;<f:, nn,11mi chef de b,ltaîllr.,n p.\c M.a~iCn.1, <:n
•ï<r>, ~o lt-nJ~msiP. d~ 1:, b~t,llle ,te i:u1iC'I,. il Jevint J~os b.
suite sJo~o:1.1~ brig.ldo ~t bscon d& rtll\pir~. li ru 111r,1·'!<tn >S:J,
h.1 Ooc:onieoti de M. \'uacin su la Yern!•.;-utioo.
(); 'f\"11lc$ ile M. 1-ak~no~t. i'.nc:îc-n ~o:ê de Maslaod.