Page 396 - Les merveilles de l'industrie T3 Web
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3*?G MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.
Fig. 170. — Plan du château d’eau ou réservoir de la porte Guillaume, à Dijon.
A, arrivée de l’eau. C, Décharge.
B, sortie de l’eau. D, Trop-plein.
a, b, c, d, fondations du réservoir.
leprix d’acquisition seul des machines eût été et quelques mois à peine s’étaient écoulés
de 200,000 fr., leur exploitation eût entraîné depuis l’expropriation de la source, que
une dépense annuelle de 30,000 francs, l’eau arrivait à Dijon, après avoir parcouru,
et, malgré ces frais, on n’eût obtenu que en trois heures et demie, un aqueduc en
des eaux impotables en temps de crue ou maçonnerie d’une longueur de 13 kilomè
de sécheresse. Ces considérations détermi tres. La construction de cet aqueduc n’avait
nèrent II. Darcy à recourir à une dérivation coûté que 358,000 francs.
de la source du Rosoir, qui fournit une Nous n’entrerons dans aucun détail sui
eau excellente sous le rapport de la tem tes dispositions de l’aqueduc des eaux de
pérature et de la composition chimique. Dijon, qui est pourtant cité pour sa bonne
Il s’agissait d’amener cette eau par un installation et l’économie qui a présidé à sa
aqueduc. construction. Nous parlerons seulement de
Les travaux furent conduits avec activité, la distribution de l’eau dans la ville, en