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INDUSTRIE DE L’EAU. 345

Fig. 152. — ün des ponts-siphons de l’aqueduc de la Dhuis.

basses eaux d’été, lorsque l’alimentation du tion de l’aqueduc qui amène au réservoir de
canal de l’Ourcq est insuffisante. Ménilmontant l’eau des sources de la Dhuis.
La roue principale de Trillardou est L’aqueduc de la Dhuis se compose de ga­
une roue de côté du système Sagebien. Son leries en maçonnerie et de tuyaux en fonte.
diamètre est de 1Im,04; sa largeur en cou­ Les galeries sont établies sur les coteaux qui
ronne de 5m,96. La chute varie de 0m,40 à bordent la Dhuis ou la Marne ; les condui­
l“,20. La roue peut absorber de 500 à tes en fonte servent à franchir les vallées
1,100 litres d’eau par seconde et par mètre secondaires qui coupent ces coteaux.
de couronne. Elle fait un tour et demi par La largeur intérieure de l’aqueduc est
minute. Elle élève l’eau à 15 mètres envi­ considérable; elle n’est pas moindre de
ron et peut en monter 28,000 mètres cubes 1",76 sur certains points, et sur d’autres
par jour. Son rendement en eau montée, de lm,40. Les conduites de fonte, pour la
lorsque la chute est bonne, est égal aux traversée des vallées, auront 1 mètre et
'0 centièmes de la puissance théorique de lm, 10 de diamètre intérieur.
celle chute. La longueur totale de cet aqueduc est de
130,880 mètres. Cette longueur se décom­
Nous donnerons maintenant la descrip- pose ainsi :
r. ni. 23J