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350 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.
Parties en tranchées................. l’Orge. La longueur de cette partie de l’a.
Souterrains de Bouligny, de queduc se décompose ainsi :
Montmorillon, de Médicis, de la Parties en tranchées.................. 3,347“
Salamandre, de Noisy, de Milly, Souterrains de Couvrance et de
de Coquibu, de Montrouget, de Courcouronnes................................ 427
Thurelles, de Dannernois, de la Arcades et substructions de
Padole, de Beauvais, et petits sou Chevannes, du siphon d’Ormoy,
terrains............................................. 11,477 de Courcouronnes, de Ris-Orangis
Souterrains à fenêtre d'Arbon- et de Viry.......................................... 12,530
ne, de Noisy.................................... 1,618 Siphon d’Ormoy.................... . 1,451
Arcades et substructions des 10 petits siphons maçonnés
Sablons, du Grand-Maître, de la sous les routes et chemins.............. 264
route de Nemours, de la route ------ I
Longueur totale.............. 18,019“
d’Orléans, de la Goulotte, du si
phon d’Arbonne, de Soisy-sur-
La vallée de l’Essonnes, qui traverse le
Ecolle, de Montrouget, du siphon
pays de Hurepoix, a été franchie par un si
de Montrouget, du siphon de
phon. Comme toutes les vallées du bassin de
Dannernois, etc............................... 6,183
la Seine, dont les versants sont entièrement
Siphons d’Arbonne, de Mont
perméables, la vallée de l’Essonnes est très-
rouget, de Dannernois. ...... 3,225 tourbeuse. Sur une longueur de 400 mètres
Siphon de route.......................... 27 environ, la double conduite qui constitue le
siphon est supportée par un pilotis dont les
Longueur totale............... 38,692“
pieux ont jusqu’à 15 mètres de longueur.
M. Bclgrand eut l’idée de suivre un de Entre l’Essonnes et l’Orge, à Courcouronnes,
ces longs ravins, d’origine diluvienne, qui l’aqueduc perce, par un souterrain, un ma
sillonnent la masse des sables de la forêt. melon de sable de Fontainebleau. Cette partie
Il traversa ainsi ce terrain si tourmenté en de l’aqueduc, en raison de ces nombreux
apparence, sensiblement en ligne droite ouvrages d’art, a été fort coûteuse, sans être
sur une longueur de 23 kilomètres, et il d’ailleurs d’une exécution difficile.
put arriver à Paris à l’altitude 80, qui est La vallée de l’Orge a été également tra
indispensable pour la distribution. versée par un siphon de la longueur de
Le profil en long de ce sillon rectiligne 1,972 mètres.
est loin d’être régulier. L’aqueduc y est sup La tranchée du siphon de l’Orge traverse,
porté sur 5,200 mètres d’arcades; il s’en au sommet des coteaux, l’extrémité des dé
fonce en souterrain sur un développement pôts de meulières, tantôt en place, tantôt à
de 5,900 mètres. En dehors de la forêt, à l’état d’éboulis, puis les marnes vertes et le
partir de Coquibu, on trouve encore de calcaire d’eau douce (cale, de Saint-Ouen).
grandes masses de sable percées en général A l’altitude 60”,76 il rencontre, sur la pente
par des souterrains. Parmi les ouvrages du coteau de la rive droite, le limon ancien
construits dans la traversée de ces sables, il du lit de l’Orge. Au fond de la vallée, il re
en est de très-considérables. pose sur l’alluvion ancienne de la rivière.
L’aqueduc principal entre ensuite dans Après avoir traversé la vallée de l’Orge,
les meulières du pays de Hurepoix entre l’aqueduc arrive à Paris. La longueur de
les arcades de Chevalines et le siphon de | cette dernière partie se décompose ainsi :