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316 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.

Parties voûtées dans les tranchées à ciel voir de Montsouris, destiné à emmagasiner
ouvert.............................................. 100,822“ ces eaux, n’a été terminé qu’en 1875.
Parties en souterrains............. 12,928 Les eaux de la Vanne sont destinées à ali­
Siphons pour traverser les val­ menter les maisons des quartiers bas et
lées................................................... 17,130“ moyens de Paris. Le débit moyen de l’aque­
Longueur totale......................... 130,880“ duc est de 100,000 mètres cubes par vingt-»
quatre heures.
La pente des galeries en maçonnerie est
Nous entrerons dans quelques détails sur
de 0“,10 par kilomètre. Celle des conduites
de fonte ou siphons, dont le diamètre est la construction de l’aqueduc de la Vanne,
ce monument étant, avec raison, cité
plus petit et dans lesquelles l’eau doit pren- !
comme un modèle pour les constructions
dre une plus grande vitesse, est portée à
de ce genre.
0“,55 par kilomètre.
La longueur de cet aqueduc se décompose
L’aqueduc se maintient sur les coteaux de
la rive gauche de la Dhuis, puis de la [ ainsi :
Marne, jusque dans le voisinage de Paris, i Parties voûtées en tranchées ou suppor­
tées par des substructions. . . . 93,000“
près de Chalifert, où il franchit la Marne [
Parties supportées par des ar­
sur un pont, pour passer de là sur les co­
teaux de la rive droite, qu’il suit jusqu’à cades................................. 16,600
Parties voûtées en souterrains. 41,900
Paris.
Siphons...................................... . 21,500
Comme les égouts de Paris, cet aqueduc
est construit en pierre meulière et avec du Longueur totale. 173,000“
ciment romain. Mais tandis que la pierre
Dans cette longueur sont compris
meulière est transportée à grands frais à
16,223 mètres d’aqueducs de captation des
Paris, par eau ou par chemin de fer, on la j
sources, soit en fonte, soit en maçonnerie,
trouve presque partout au sommet des co- '
dont les dimensions varient suivant im­
teaux que longe l’aqueduc. On comprend '
donc que la dépense de construction de cette ! portance du travail à faire, savoir :
Conduites libres.................... 9,605”
longue conduite n’ait pas été considérable.
— forcées.................. 6,618
Cette dépense a été d’environ 18 millions.
L’eau de la source de la Dhuis est à l’alti­ Total............... 16,223“
tude de 130 mètres au-dessus de la mer; i
et de plus un aqueduc collecteur de forme
elle arrive dans le réservoir de Ménilmon-
circulaire de 20,386 mètres de longueur,
tant, près des fortifications, à l’altitude de
dont le diamètre intérieur varie de l“,70 à
108 mètres, c’est-à-dire à 81 mètres au-
l“,80. L’aqueduc, principal, qui fait suite à
dessus du niveau de la Seine, pris au zéro
ce collecteur, est aussi de forme circulaire;
de l’échelle du pont de la Tournelle.
son diamètre varie de 2 mètres à 2“,10.
La figure 151 représente la section de
Les siphons se composent de deux con­
l’aqueduc de la Dhuis, et la figure 152 un
duites en fonte de l“,10 de diamètre inté­
des ponts-siphons du même aqueduc.
rieur.
Passons à Taqueduc de la Vanne. L’altitude du point de départ de l’aque­
L’aqueduc destiné à conduire à Paris, sur duc collecteur est, à la source d’Armen-
les hauteurs de la rive gauche, les eaux de la tières.................................................. Ul“,17
Vanne, n’a été construit qu’après celui de la Celle du trop-plein du réservoir
Dhuis. 11 a été terminé en 1873. Le réser­ de Montrouge, à l’arrivée de l’eau