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MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.

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Fig. 151. — Section de l’aqueduc de la Dhuis.

est élevée à l’altitude 108 dans le réservoir En 1873, le volume d’eau maximum a été
de la Dhuis à Ménilmontant, soit à 80 mè­ "monté en mai et s’est élevé à. . . 51,075“
tres de hauteur. Le maximum a eu lieu après le
Les deux autres roues et deux des turbines chômage de la Marne pendant le
puisent 28,000 mètres cubes d’eau de la remplissage des biefs, au mois
Marne à l’altitude 34 et les refoulent à l’al­ d’août, et ne s’est élevé qu’à. . . . 27,216”'
titude 100, soit à 66 mètres de hauteur, Pour parer à cette faiblesse du service,
dans les bassins inférieurs de Ménilmontant. qui a toujours lieu au moment où l’eau
Enfin, l’une des turbines prend 12 à est le plus nécessaire, c’est-à-dire pendant
15,000 mètres cubes d’eau à l’altitude 31 et les grandes chaleurs, on a ajouté récemment
les élève à l’altitude 72, soit à 38 mètres à l’usine de Saint-Maur deux machines à
dans le lac de Gravelle qui sert à la distri­ vapeur de 150 chevaux.
bution du bois de Vincennes. L’usine de Trillardou a été achevée en­
Lorsque toutes les machines marchent, le tièrement et mise en service le 19 avril 1868;
volume d’eau monté en vingt-quatre heures celle d'Islcs-les-Meldeuses le 3 juillet de la
par l’usine de Saint-Maur est donc de 52 à même année.
53,000 mètres cubes. Ces usines ne travaillent que pendant les