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340 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.

Fig. 244 à 249. — Anciennes poteries péruviennes.

cuites leur porosité et leur aspect rugueux, [ pièce, s’incorpore à la poterie dans les par­
qu’on les recouvre d’un vernis. ties superficielles, et produit cet aspect lisse
On nomme couverte, ou glaçure, le vernis et vitreux que l’on remarque dans les pote­
qui sert à recouvrir uniformément et à fai­ ries communes vernissées, dans la faïence
ble épaisseur, les poteries, pour leur enlever et les grès-cérames.
leur apparence grossière et les rendre im­ Par une exception qu’il importe de noter,
pénétrables aux liquides. le vernis de la porcelaine n’est pas un
La couverte, ou glacpcfe, est un émail à base émail : c’est un véritable verre, un verre
d’oxyde de plomb, ou d’oxyde d’étain, c’est- fourni par la nature. Le feldspath, qui sert
à-dire un silicate de plomb ou d’étain. de vernis à la porcelaine dure, est, en effet,
Très-fusinle^'commetous les. émaux, la cou­ un verre qui se trouve tout formé dans le
verte, ou glaçure, s’applique à l’état pulvéru­ sein de la terre: c’est un silicate de potasse
lent sur la poterie, après sa cuisson. Recou­ et d’alumine qui, étant appliqué sur les po­
verte de l’émail en poudre, cette poterie teries, fond par la chaleur, et produit un
est ensuite portée au four. L’émail fond par excellent vernis, dur et transparent.
la chaleur, il se répand à la surface de la On va maintenant comprendre une par­